Ces derniers jours, des foyers d'infections au coronavirus sont apparus. Ça a été notamment le cas à Malines dans une maison de repos avec 38 personnes touchées. Mais aussi à Manhay dans un centre pour demandeurs d'asile où une trentaine de résidents ont été testés positifs. A Anvers, certains quartiers très précis sont davantage touchés.
Invité dans le RTL INFO 19H ce vendredi, nous avons demandé à l'infectiologue de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers, Emmanuel Bottiaux, son analyse. Il a été interrogé par notre journaliste Antoine Schuurwegen.
Antoine Schuurwegen: Ce sont des foyers qui vont d'un coup gonfler les chiffres. Est-ce que finalement, toute la population n'est pas en train de subir des restrictions à cause de quelques foyers bien précis et bien identifiés?
Emmanuel Bottiaux: Oui vous avez tout à fait raison. Je pense qu'en effet ce qu'on va voir avec les écoles, certaines institutions, c'est en effet probablement ce qu'on appelle ces fameux clusters, des épidémies locales. Je pense que quand on surveille l'évolution de l'épidémie commune par commune, si on voit un chiffre s'élever, il ne faut pas immédiatement surréagir. Il faut simplement aller là et analyser ce qui se passe exactement. Et en effet, une fois on trouve une explication tout à fait claire dans une collectivité qui a fait gonfler le chiffre, et ça permet d'avoir une action tout à fait ciblée sur la collectivité en question, l'institution, et d'éviter que toute la commune ou la région se retrouve bloquée.
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