L'évolution chiffrée de l'épidémie en Belgique ne va pas dans le bon sens, tous les indicateurs sont en hausse. Entre le 10 et le 16 décembre, 2 535 contaminations par jour en moyenne ont été enregistrées. Les nouvelles hospitalisations quotidiennes s'élèvent à 186 tandis que 95 décès ont eu lieu par jour en moyenne. Ce samedi, on dénombrait 2 527 patients atteints du coronavirus dans les hôpitaux du pays dont 539 en soins intensifs.
Ces derniers chiffres concernant les hospitalisations sont les plus inquiétants, rapporte le porte-parole de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem. Invité du RTL Info 13 heures, il indique que le nombre de cas reste "partiellement lié à une politique de diagnostic devenue un peu plus intense mais pas au point de donner autant de nouveaux cas".
En revanche, "les hospitalisations sont des réalités", poursuit-il. "Ceci nous fait craindre de nous retrouver dans une situation comme nous étions à la mi-septembre. La grande différence c'est que nous sommes devant 15 jours dans lesquels la structure sociale, scolaire, économique est au ralenti et qui pourrait être un moment "frigo" permettant de ne pas avoir ce qu'on a connu à la mi-septembre, c'est-à-dire le début de la deuxième vague. D'où l'importance cruciale de ce qui se passera durant les fêtes", alerte l'infectiologue.
Une nouvelle souche mise en avant par les autorités britanniques ces derniers jours est présentée comme particulièrement contagieuse. La question de savoir si elle joue un rôle dans la stagnation voire la légère reprise des contaminations et des hospitalisations ces derniers jours, préoccupe particulièrement les chercheurs. Les réponses ne sont pour l'heure pas connues. "Il faut définir la place qu'elle a prise en Europe occidentale. On sait qu'elle est devenue dominante dans la région de Londres au Royaume-Uni, donc sa place exacte chez nous doit être défini, si elle joue un rôle ou pas", explique Yves Van Laethem.
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