On appelait ça home-jackings. Les enquêteurs préfèrent parler désormais de home invasions. Des cambriolages dans des habitations, avec violence à l'égard des habitants. En Belgique, le nombre de cas a doublé en quatre ans.
On appelait ça home-jackings mais les enquêteurs préfèrent parler désormais de home invasions. Des cambriolages dans des habitations, avec violence à l'égard des habitants.
Plus de 200 faits ont été rapporté entre janvier et juillet. Le nombre de cas a doublé en quatre ans. 60% de ces home invasions se sont déroulés en Wallonie.
Violence et présence des victimes
Les home invasions sont des faits très spécifiques. A l’inverse des cambriolages classiques, ils se font en présence des victimes et sont souvent violents. Eddie De Raedt est à la tête du service criminalité contre les biens de la police fédérale.
"Le choix de la victime est délibéré. Si un home-invasion a eu lieu dans une habitation X, ce n’est jamais par hasard, il y a eu un choix à l’avance."
La plupart du temps, les victimes sont des personnes très vulnérables. "
On vise surtout des personnes, qui sont physiquement handicapées et qui vivent isolées. Ce sont des victimes relativement 'faciles'",
précise le policier.
Rester discret et protéger son entrée
Pour se prémunir, mieux vaut rester discrets sur les biens de valeur que l’on possède chez soi mais aussi tout faire pour dissuader les cambrioleurs.
"On peut par exemple créer une barrière physique, une double porte ou ajouter un crochet. Il faut aussi essayer de vérifier qui sont les personnes qui se trouvent devant votre porte. En cas de doutes, prévenez directement quelqu’un de votre famille ou la police."
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