Pour "gérer" les clients et vérifier que les mesures sont respectées, la police a aussi un rôle à jouer. Dans certaines zones, les équipes ont même été renforcées. Exemple en province de Luxembourg, où nos journalistes Justine Roldan Perez et Guillaume Wills se sont rendus notamment dans un magasin de télécommunication.
6 équipes au lieu de 4 habituellement y vérifiaient que les magasins respectaient bien les règles.
Les policiers s’étaient préparés à devoir gérer de longues files, mais finalement les clients étaient peu nombreux et bien disciplinés.
Si tout s'est bien passé finalement bien pour la police, chaque étape du déconfinement demande une réorganisation complète des équipes.
"Cela demande beaucoup de flexibilité de la part du personnel, qui est en attente de nouvelles patrouilles, de nouvelles missions et de nouveaux horaires de travail. Le personnel fait preuve d'une très grande disponibilité", confie Jacqueline Martin, commissaire à la zone de police Famenne-Ardenne.
Des contrôles essentiels pour éviter autant que possible une deuxième vague.
"Si effectivement, phase par phase, le gouvernement permet un certain déconfinement, tout n'est pas permis, et certains déplacements restent non-essentiels. Le fait de les contrôler et d'être sur le terrain diminuent le risque", indique Daniel Sommelette, chef de corps de la zone de police Famenne-Ardenne.
Les contrôles routiers sont d’ailleurs maintenus et effectués quotidiennement par les équipes.
"Tout le monde a une excuse. A la base, c'était des déplacements uniquement nécessaires et maintenant, les gens ont le droit de se déplacer plus librement", ajoute Mathias Donneaux, inspecteur à la zone de police Famenne-Ardenne.
Depuis le début du confinement la zone de police Famenne-Ardenne a dressé environ 600 procès-verbaux pour déplacement non essentiel ou rassemblement non autorisé.
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