Les températures négatives de nuit poussent les sans-abris à franchir les portes des centres d'accueil. Des centres qui sont bien organisés, mais qui ont dû s'adapter en raison du covid et particulièrement du variant omicron.
A Mons, les équipes du Centre public d’Aide sociale ont rajouté un logement pour accueillir certaines personnes en quarantaine. Depuis hier soir, Enzo y a trouvé refuge et une aide importante. Enzo détaille : "La chaleur, la nourriture, les médecins".
Sans cet abri chauffé et ce lieu provisoire pour vivre son isolement, Enzo le sait les choses auraient été plus compliquées : "J’ai quand même 55 ans. Ces derniers jours, j’ai eu le covid et ça m’a cassée. Je suis faible. Alors dormir dehors dans un froid incroyable avec la maladie, c’était plus possible".
Enzo va d’ailleurs subir un test PCR cet après-midi. Et il sera ensuite transféré vers un autre logement pour être isolé complètement.
Dans cet abri de nuit de Mons, la capacité est toujours fixée à 36 places. Des préfabriqués ont été rajoutés pour permettre notamment d’adapter les dortoirs aux mesures sanitaires.
Distanciation et tests
Autre réalité : celle des lieux d’accueil de jour, les chauffoirs : là aussi, le personnel rappelle régulièrement les mesures de distanciation. Une trentaine de personnes y passent au quotidien et pour ce public précarisé, des tests sont aussi proposés.
"Les bénéficiaires peuvent rencontrer plusieurs fois par semaine une infirmière ou un médecin, au niveau de l’accueil de jour pour pouvoir être testées si elles ont eu des contacts avec des personnes qui ont été testées positives ou si elles ont des symptômes", explique Christophe Van Waeyenberghe, le coordinateur "accueil de jour" du CPAS de Mons.
Il y a trois semaines, 70% du personnel d’accueil s’est retrouvé positif au covid. Une situation que le centre éviter, tout en maintenant un accueil efficace.
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