Des facultés de médecine sont menacées de fermeture en cas d'application du lissage négatif.
Une ou plusieurs facultés de médecine pourraient devoir fermer leurs portes si le lissage négatif était imposé, estime l'Unécof sur base d'une analyse du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (Cium) que Le Soir rapporte jeudi. Les étudiants surnuméraires par rapport aux quotas fédéraux actuellement formés en Fédération Wallonie-Bruxelles piochent dans les numéros Inami réservés aux prochaines années. Fin 2014, le gouvernement a décidé de retirer des futurs quotas le surplus de 2.185 étudiants diplômés d'ici 2021. Il s'agit du lissage négatif. Selon les calculs du Cium, à terme, l'UMons n'accueillera plus que 32 étudiants en médecine, tandis qu'ils seront 55 à l'ULB, 61 à l'ULg, 64 à l'UNamur et 78 à l'UCL.
"Ce scénario impliquerait la fermeture d'une ou plusieurs facultés de médecine. Si c'est ça, la réaction du front étudiant sera à la mesure de la catastrophe annoncée", prévient Opaline Meunier, présidente de l'Union des étudiants en communauté française (Unécof).
Vos commentaires