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Des militaires épuisés démissionnent en raison d'une surcharge de travail: les patrouilles en rue mises en cause

Des militaires épuisés démissionnent en raison d'une surcharge de travail: les patrouilles en rue mises en cause
 
 

Selon le syndicat ACOD (CGSP), 11 militaires de la caserne de Brasschaat (province d'Anvers) ont remis leur démission au cours des deux derniers mois. La raison invoquée est une surcharge de travail. Un problème qui ne se poserait pas que dans cette caserne anversoise, écrivent samedi De Morgen et Het Laatste Nieuws.

L'opération "Homeland", qui voit des militaires belges patrouiller dans les rues du royaume dans le cadre de la menace terroriste, est pointée du doigt. "Les 1.600 militaires en rue sont issus d'un cadre de 3.000 à 4.000 militaires de la composante terrestre", explique Luc Maes de l'ACOD Defensie (CGSP Défense). "Celui-ci est vraiment épuisé. Des militaires sont en effet également requis pour des missions de combat au Mali et en Afghanistan ainsi que pour des exercices. Deux cents militaires devraient arriver en plus mais entretemps une centaine a quitté la Défense en raison de la surcharge de travail".


Les heures supplémentaires et les week-ends prestés pas vraiment compensés…

Les syndicats déplorent également une rémunération en inadéquation avec les nombreuses heures supplémentaires prestées par les militaires. Dans l'armée, les heures supplémentaires et les week-ends sont en effet à peine compensés.

Au cabinet du ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), on ne partage toutefois pas cette vision de militaires surchargés de travail. Le cabinet souligne que 12 militaires ont remis leur démission à Brasschaat sur l'ensemble de l'année, ce qui est un nombre en ligne avec les années précédentes. Et il n'y a pas davantage de problèmes dans le reste du pays, estime-t-on encore du côté du ministre.


 

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