Ce variant appelé B.1.214 représente 4% des contaminations actuelles. Pour l'instant, il n'est pas plus virulent ni plus contagieux. Mais il reste sous surveillance.
Des centaines de variants sont répertoriés dans le monde. Des scientifiques surveillent constamment l’ADN du virus. Des universités de Liège et de Louvain viennent de découvrir en même temps une modification particulière du code génétique.
"Ici c’est vraiment un ajout de code. Il y a quelques lettres en plus dans le code alors que généralement on observe plutôt des changements de code ou des lettres en moins", explique Vincent Bours, responsable du centre de génétique au CHU de Liège
Chaque jour en Belgique, 5% des échantillons positifs sont soumis à un test ADN. Le variant le plus actif, c’est le britannique : 70 à 75% des contaminations actuelles. Le B.1.214 a été repéré surtout à Bruxelles et dans le Hainaut. Dans le Brabant flamand, il est en croissance modérée.
"Aujourd’hui, il est trop tôt pour tirer des conclusions sur sa contagiosité ou sur les risques liés à ce variant. On en a observé une centaine en Belgique, ce qui est assez peu. Et donc il faut continuer à suivre son évolution et à le surveiller", poursuit Vincent Bours.
Les échantillons prélevés proviennent surtout de patients qui ne sont pas hospitalisés. C’est plutôt bon signe quant à sa dangerosité. Si ce variant a été découvert en Belgique, il est fort probable qu’il soit importé et que la mutation ait eu lieu à l’étranger.
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