Le réveillon de Noël approche à grands pas. C'est dans une semaine tout pile. Il y aura peut-être du foie gras sur votre table... Les producteurs vivent leur période la plus intense de l'année... Christophe Clément, Alain Hougardy et Pascale Hourman, se sont rendus dans une exploitation de Florennes.
Pour Valérie, éleveuse de canards, c’est la semaine la plus chargée de l’année ! La moitié de son chiffre d’affaires est réalisée sur les deux réveillons. Alors pour assurer les commandes, la productrice travaille plus de 15 heures par jour.
Le rush
"Il y a vraiment une forte demande pour la Noël, donc on a beaucoup plus de préparations etc. parce que tout est très concentré sur une période bien définie. Dans le canard, on transforme tout. Donc, il y a le foie gras bien entendu mais il y a les magrets, fumés, séchés, etc. Il faut tout préparer sur une très courte période", explique Valérie Van Wynsberghe, productrice de foie gras.
A l’approche des Fêtes de fin d’année, huit personnes travaillent sur l’exploitation contre trois en temps normal.
La demande ne faiblit pas
Les défenseurs des animaux réalisent des campagnes contre le gavage. Les autorités politiques envisagent régulièrement son interdiction. Mais la consommation de foie gras ne diminue pas. "Le foie gras a toujours autant de succès et en plus tout est fait à la ferme, on voit les animaux", rétorque la productrice.
Notre pays est le deuxième consommateur mondial de foie gras, derrière la France. Avec 25 tonnes produites par an, les 10 éleveurs belges couvrent à peine 2% de la demande intérieure.
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