"S'il se trouve ici quelqu'un pour dire qu'au PS, on touchera aux droits sociaux sans passer par la concertation sociale, celui-là se trompe", a averti la députée socialiste Laurence Zanchetta jeudi à la Chambre.
L'obligation vaccinale du personnel soignant a fait l'objet de plusieurs questions de députés jeudi à la Chambre. Lundi soir, les ministres rassemblés en kern se sont accordés sur les modalités d'application de l'obligation vaccinale du personnel soignant, qui pourra mener le cas échéant au retrait de l'accès à la profession d'un soignant et à son licenciement à partir du mois d'avril.
Depuis lors, le PS, dans la majorité fédérale, a indiqué être "contre l'hypothèse de licencier une infirmière en avril pour la raison qu'elle ne serait pas vaccinée alors qu'il n'y a pas d'obligation pour tous". "Si elle l'est pour tous, alors, oui, il pourra aussi y avoir un débat sur les sanctions", avait alors indiqué le président du parti Paul Magnette. "PS, MR, Ecolo, comment avez-vous osé décider vouloir licencier le personnel soignant qui ne veut pas se faire vacciner ?", a lancé Raoul Hedebouw (PTB) jeudi. "Les syndicats l'ont dit avant le kern de lundi, on ne veut pas de ça. Les mesures sont incohérentes."
Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke a défendu l'accord. "Nous sommes convaincus que le devoir d'un prestataire de soins est de protéger les patients et de se protéger lui-même. S'il y a tant de lits indisponibles, c'est aussi parce que le Covid est présent dans les hôpitaux ! C'est cela qu'il faut dire au lieu de faire du théâtre."
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