Une organisation américaine organise, aujourd'hui et demain, des séances d'information à Bruxelles pour les couples homosexuels qui désirent un enfant via une mère porteuse. C'est ce qu'on appelle la gestation pour autrui (GPA). Un flou juridique règne en Belgique autour de cette pratique.
Un salon assez mystérieux débute ce vendredi à Bruxelles. Pas d'affiche, pas d'adresse, pas de palais des expositions pour l'évènement "Baby Bloom", le salon des mères porteuses qui se tiendra dans un hôtel Bruxellois.
Le journaliste de Bel RTL Sébastien de Bock a, difficilement, tenté d'en savoir plus. "Personne ne sait ni où, ni comment ces séances d'informations vont se dérouler. Les personnes intéressées sont invitées à contacter les organisateurs via Facebook".
"Il y a trop de personnes malveillantes"
Notre journaliste s'est alors exécuté et a rapidement demandé pourquoi les organisateurs se montraient aussi prudents. "Il n'y a pas de mystère. C'est juste que la vie privée des gens n'a pas à être dans des magazines. Et c'est aussi une question de sécurité car il y a trop de personnes malveillantes", a-t-il obtenu en réponse.
Les candidats peuvent choisir leur mère porteuse, notamment via Skype. Le prix peut aller jusqu'à 100.000 euros.
En Belgique, aucune loi n'autorise la gestation pour autrui. Mais aucune n'interdit, non plus, le recours à une mère porteuse, à condition que l'acte ne soit pas rémunéré et ne concerne que des Belges.
La procédure est stricte. Seulement quatre hôpitaux pratiquent actuellement la GPA.
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