La grève dans les prisons se poursuit à Bruxelles et en Wallonie. Depuis plusieurs jours déjà, la police est réquisitionnée pour assurer la sécurité. Samedi soir le syndicat policier Sypol a préconisé l'instauration d'un service minimum au sein des établissements pénitentiaires.
Alors qu'un mouvement de grève touche depuis plusieurs jours les prisons à Bruxelles et en Wallonie, entraînant la réquisition de la police afin d'assurer la sécurité, le syndicat Sypol-Epi préconisait samedi l'instauration d'un service minimum au sein des établissements pénitentiaires.
"Un statut spécifique" pour le personnel pénitentiaire
Dans un communiqué, le syndicat de police suggère en outre à l'administration de "réfléchir à l'instauration d'un groupe de travail sur ce thème" pour autant que le ministre de la Justice "s'engage à la création d'un statut spécifique" pour le personnel pénitentiaire. "La plupart des pays européens ont créé ce statut spécifique et la mise en place d'un service minimum", souligne encore Sypol-Epi.
Les deux principaux syndicats ont appelé leurs membres à se déclarer en grève et de la sorte ne pas remplacer les gardiens de prison en grève
Les deux principaux syndicats policiers du pays, le SLFP et le SNPS, ont quant à eux appelé leurs membres, vendredi, à se déclarer en grève et de la sorte ne pas remplacer les gardiens de prison en grève. Selon ces deux syndicats, l'objectif n'est pas de critiquer l'action des gardiens de prison mais bien de souligner que ce n'est pas aux policiers de les remplacer. SLFP et SNPS souhaitent eux aussi qu'un service minimum soit assuré au sein des prisons.
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