Après Liège, Namur, Arlon et l’est du Brabant wallon hier, c’est au tour du Hainaut et de l’ouest du Brabant wallon d’être touchés par la grève des cheminots socialistes ce mardi. Si la matinée a été très chaotique, le trafic reprend peu à peu vers Charleroi.
Les perturbations persistent sur plusieurs lignes ferroviaires mardi après-midi à la suite du mouvement syndical de 24 heures décrété par la CGSP-Cheminots, surtout à Charleroi et Mons. Mais les choses sont en train de s'arranger petit à petit. Depuis grosso modo une heure, il est à nouveau possible de circuler à Charleroi Sud. En effet, le trafic reprend progressivement vers Charleroi.
L'impact sur les lignes à 15h
Les lignes 94 Tournai-Hal-Bruxelles et 96 Mons-Bruxelles, restent elles entièrement bloquées au-delà de Hal. Sur la ligne 124 Bruxelles-Charleroi, aucune circulation ne se fait entre Luttre et Charleroi. Le trafic ferroviaire se fait également difficilement sur la ligne 130 reliant Namur et Charleroi et plus particulièrement entre Charleroi et Châtelet, où la circulation est bloquée. Par ailleurs, les trains ne circulent actuellement pas sur les lignes 132 reliant Charleroi à Couvin et 140 entre Charleroi et Ottignies.
Renseignez-vous avant d'aller en gare
En Flandre, les conséquences de la grève se sont encore faites sentir sur la ligne Bruxelles-Anvers: seul 50% des trains y circule actuellement.
La SNCB rappelle aux voyageurs de se renseigner sur les différentes plateformes mises à leur disposition (site de la SNCB, twitter,...) avant de se rendre en gare.
Des pétards lancés sur les trams à Charleroi
Après avoir mené une grève lundi dans les provinces de Luxembourg, de Liège, de Namur et une partie du Brabant wallon (Ottignies, Louvain-la-Neuve, Wavre), la CGSP poursuit son mouvement dans le Hainaut et une autre partie du Brabant wallon. Le syndicat socialiste, qui regrette l'absence de front commun, proteste contre le plan stratégique pour le rail de la ministre de la Mobilité, et particulièrement contre "l'hémorragie de personnel statutaire qu'il faut absolument arrêter".
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