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La grève sur le rail se poursuit: à quoi doivent s'attendre les navetteurs pour vendredi?

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La CSC-Transcom et la CGSP-Cheminots sont en grève depuis mercredi 22h pour protester contre la décision de HR-Rail d'appliquer une mesure diminuant les jours de crédit, sorte de jours de récupération, des cheminots. La réunion qui avait lieu ce jeudi entre syndicats et dirigeants du rail s'est terminée sans accord. La grève se poursuit donc au moins jusque vendredi. Ce jeudi en deuxième partie de journée, à peine un train sur dix circule en Wallonie.

La situation était quasi inchangée en Wallonie à celle qui prévalait en début de journée, selon un état de la situation réalisé par Infrabel jusqu'à 18h00, avec environ un train sur 10 seulement en circulation, selon les estimations. "Il n'y a pas de train sur la dorsale wallonne et sur les axes vers Bruxelles, on note à peine quelques trains entre Bruxelles et Charleroi jusqu'à Nivelles ou entre Bruxelles et Liège jusqu'à Louvain", précise le porte-parole d'Infrabel, Frédéric Sacré.

En Flandre, la situation sur le rail a empiré en cours de journée, avec environ un train sur deux en circulation en seconde partie de journée.

Au niveau des cabines de signalisation, cinq étaient à l'arrêt en Wallonie en raison d'un personnel insuffisant. La situation ne devrait guère évoluer avec les changements d'équipes, prévus à 22h.

On peut s'attendre à des perturbations similaires ce vendredi, les syndicats ayant annoncé la poursuite de leur mouvement dans l'attente d'une réunion avec les directions de HR-Rail, de la SNCB et d'Infrabel, prévue vendredi à 11h30. Le réseau ferroviaire belge devrait donc être fortement perturbé ce vendredi 27 mai.


La réunion entre les syndicats et HR-Rail s'est élargie à la SNCB et Infrabel: pas d'accord trouvé

La réunion entre les syndicats, HR-Rail (la société qui emploie juridiquement le personnel des chemins de fer et les syndicats), la SNCB et Infrabel s'est terminée ce jeudi vers 15h15 sans accord, malgré une discussion qualifiée de "pas mauvaise" par le président de la CGSP-Cheminots, Michel Abdissi. La grève se poursuit dans l'attente d'une nouvelle réunion prévue vendredi à 11h30.

La CGSP-Cheminots et la CSC Transcom poursuivent leur action de grève jusqu'à au moins vendredi 11h30. "Nous avons reçu le mandat de na pas toucher au système des crédits (récupération, NDLR), nous ne pouvons pas accepter de changement de formule en cours de route", a indiqué M. Abdissi à l'issue de la réunion. "Il existe toutefois une volonté de trouver une solution", a-t-il tempéré. Les syndicats, HR-Rail, la SNCB et Infrabel ont convenu de se revoir vendredi à 11h30 au siège de HR-Rail, rue de France à Anderlecht. La poursuite du mouvement de grève dépendra de l'issue de cette réunion.


Pourquoi les cheminots font-ils grève?

Le personnel des ateliers de la SNCB a observé un arrêt de travail spontané mercredi matin afin de protester contre la décision de HR Rail d'appliquer une mesure diminuant les jours de crédit des cheminots, sorte de jours de récupération, dans le cadre de l'augmentation de la productivité demandée par le gouvernement.

Quelques heures plus tard, le syndicat chrétien CSC-Transcom et son homologue socialiste CGSP-Cheminots ont appelé l'ensemble du personnel, y compris les conducteurs et les contrôleurs à cesser le travail pour une durée indéterminée à partir de mercredi à 22H00.

Leurs pendants flamands n'ont en revanche pas appelé à faire grève, ce qui explique la différence de situation entre le nord et le sud du pays.


 

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