Notre journaliste Sébastien Rosenfeld et caméraman Maxime Simon sont à Tchernivtsi, à 50 kilomètres de la frontière roumaine. Une zone a priori loin du front, et pourtant: des abris sont aménagés pour faire face à une attaque aérienne.
Dans le petit quartier résidentiel où nos envoyés spéciaux se sont rendus, les habitants ont choisi une école pour y préparer un bunker en cas de bombardements. Plus précisément, le lieu est aménagé sous l'école.
Sous terre, notre équipe découvre un dédale de couloirs et de pièces. Dans les pièces, de nombreuses chaises, des tables, mais aussi des couvertures et des matelas empilés les uns sur les autres. Il y a aussi des vivres pour pouvoir tenir plusieurs jours. "Tout est organisé dans cette petite localité pour que les habitants puissent se réfugier dès qu'il y a une alerte aérienne", explique Sébastien Rosenfeld.
Les journalistes doivent circuler avec une attestation
Dans la vidéo ci-dessus, vous pouvez voir notre journaliste porter un gilet pare-balles avec la mention "PRESS". Cet équipement ne suffit cependant pas. Car pour les habitants, notre journaliste peut potentiellement être un soldat russe déguisé en reporter. C'est pour cette raison que nos envoyés spéciaux sont régulièrement contrôlés. Pour ne pas risquer d'être arrêtés, ils ont toujours sur eux une attestation qui prouve que le gouvernement a vérifié qu'ils étaient bien des journalistes. Un exemple qui illustre l'état d'esprit des habitants: rester sur le qui-vive.
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