Chez nous, la solidarité continue à s'organiser pour envoyer des vivres et des produits de première nécessité en Ukraine. Mais aussi pour préparer l'arrivée de réfugiés. C'est le cas, notamment à Arlon, où une communauté d'Ukrainiens est installée depuis plusieurs années. Ils vivent le conflit à distance, ils se préparent aussi à accueillir des compatriotes.
Sophiya et Natalya, deux Ukrainiennes qui ont immigré en Belgique il y a une vingtaine d'années, vivent cette guerre à distance mais ensemble. "Le premier jour c'était le chaos. Tous les Ukrainiens voulaient agir de leur côté, puis on s'est réunis", confie Natalya.
Une organisation s’est mise en place, ce qui a été facilité par la communauté d’Arlon, qui compte plusieurs centaines d’Ukrainiens.
Sophiya et Natalya sont également à l’origine de l’école ukrainienne de la commune, qui a vu le jour il y a 6 ans. "Il y a 20-25 enfants et nous donnons des cours d'ukrainien. Ce projet-là nous a permis de nous rencontrer entre Ukrainiens qui habitent la région."
Mais aujourd’hui, cela permet aussi d’organiser l’action de solidarité dans la commune. Une action centralisée dans un restaurant ukrainien.
Rudi cuisine des plats locaux tout en gérant les appels. Chaque jour, il reçoit des centaines d’appels. Pour des dons, qu’il stocke dans une pièce. Parce qu’ici à Arlon, les habitants avec l’aide de la communauté, s’organisent aussi pour l’accueil de réfugiés ukrainiens.
A Arlon, la présence de la communauté ukrainienne, devrait donc faciliter l’accueil de ces réfugiés de guerre.
Tout comme à Aubange, la commune voisine.
Dans le sud de la province de Luxembourg, où les liens avec l’Ukraine sont déjà fort, les communautés risquent donc de s’agrandir dans les prochaines semaines. Un territoire qui attire ces familles, entre autres parce que les frontières française et luxembourgeoises sont proches. Il est donc plus facile d'y trouver du travail.
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