À partir de 22h ce mardi soir, une série de trains seront à l'arrêt et de nombreux cheminots partiront en grève pour 48h. Un mouvement qui agace les navetteurs qui dépendent de ce moyen de transport. Pour certains, l'organisation des prochains déplacements est un casse-tête.
Gare du nord de Bruxelles, ce mardi après-midi. Aux bords des quais, dans les wagons, les navetteurs de la ligne ‘Bruxelles-Liège’ déplorent l’attitude des syndicats. Une grève de 48h et un rail wallon fortement perturbé, très peu pour eux. "Qu’obtiennent-ils en ne faisant pas circuler le train ? Les gens sont révoltés", lâche une navetteuse au micro du RTLinfo 19h. "Est-ce que ça vaut la peine de faire grève ? Seront-ils entendus ? Je ne suis pas sûr", fait savoir une autre passagère de ce Bruxelles-Liège, un brin agacée. D’autres comprennent le combat des cheminots. Pour eux, le train doit rester un service de qualité parfois au prix fort de grèves à répétition. "Très souvent dans les trains il y a des problèmes techniques dus au manque de moyens et d’entretiens. Ils ne se battent pas uniquement pour leurs rémunérations et leurs avantages, mais aussi pour un service de qualité".
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Les gares se vident
Durant les 48 heures de cette grève, il va falloir s’organiser. "Pour accéder à mon travail, je dois prendre ma voiture privée. Je vais devoir me lever beaucoup plus tôt pour éviter le trafic", indique un passager. "J’ai la chance de bénéficier d’un PC portable de mon boulot. Je travaillerai depuis la maison", ajoute femme à bord du train. Étudiant en dernière année, Léon n’a pas eu le choix: "Je vis à Bruxelles et je fais le trajet tous les jours. J’ai anticipé en louant un hôtel. Je vais dormir deux jours sur place pour mes examens", dit l’étudiant.
A Liège, la gare des Guillemins était déjà presque vide en début de soirée, soit quelques heures avant le début de la grève.
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