Ce jeudi matin, Isabelle Bertrand, secrétaire national de la CSC Transcom, le syndicat chrétien, a répondu aux questions d'Olivier Schoonjans, dans le RTL info 8h de BEL RTL.
A la SNCB, il faudrait un miracle pour éviter les grèves. Mercredi, la direction a fait passer en force deux mesures que les syndicats refusaient: le passage de 36 heures à 37 heures de travail par semaine, sans augmentation de salaire, et une moins bonne compensation pour les dimanches et jours fériés prestés.
Ce jeudi matin, Isabelle Bertrand, secrétaire national de la CSC Transcom, le syndicat chrétien, a répondu aux questions d'Olivier Schoonjans, dans le RTL info 8h de BEL RTL.
"A mon avis, les négociations vont se passer de manière très difficile, après ce très mauvais signal. D'autant plus que d'autres mesures sont attendues dans le courant du mois de janvier. Nous avons demandé à la direction de renégocier les points qui fâchent, au conciliateur d'intervenir pour trouver une solution. Et nous avons fait une proposition alternative. Tout cela, dans l'idée de lever le préavis. Donc véritablement, nous sommes conscients du contexte, et par respect pour les voyageurs et les travailleurs, nous espérions avoir une réponse positive de la direction".
La direction peut-elle revenir en arrière ? "Je pense que seule une intervention politique peut changer les choses, nous verrons ce qu'il va se passer", a expliqué Isabelle Bertrand, qui estime qu'il y a "toujours le même pourcentage (99%) de chance" que les 5 jours de grève aient lieu en janvier.
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