Les trop nombreuses tâches que doivent remplir les directeurs d'école en Fédération Wallonie-Bruxelles les empêchent de mener à bien leurs missions pédagogiques, ressort-il d'une enquête réalisée par la Fondation Roi Baudouin dont Le Soir publie les principales conclusions ce lundi.
Parmi les principaux griefs formulés par les directeurs d'établissements de l'enseignement fondamentale et du secondaire figurent le manque de temps consécutif aux nombreuses tâches, notamment administratives, à remplir, le manque de moyens destinés aux projets pédagogiques ou encore la capacité de résistance des enseignants face aux propositions de changements.
Le manque de vision de la plupart des établissements, ainsi que les conflits permanents entre direction, enseignants et parents qui peuvent conduire au burn-out, sont également mis en avant dans l'étude de la Fondation parmi les difficultés rencontrées par les directeurs.
Pas assez de temps pour le relationnel, pourtant "le point le plus important du métier de directeur"
"C’est vrai qu’il y a de la frustration", déclare Daniel Lefevre, directeur de l’institut Saint-Louis, au micro de Sébastien Prophete pour le RTLINFO 13H. "On voudrait plus aller dans le fond des chose pour accompagner les enseignants", poursuit-il. Pour les aider, les directeurs réclament des moyens supplémentaires, mais aussi une formation plus adaptée, axée davantage sur la gestion des ressources humaines.
"On essaye de brasser le plus de choses possibles mais on devrait encore davantage travailler le relationnel, souligne Daniel Lefevre. Parce que c’est vraiment le point le point le plus important du métier de directeur: le contact avec les élèves, les professeurs, mais aussi avec les parents."
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