Philippe Henry, ministre wallon des infrastructures, de l'énergie et de la mobilité, était l'invité de Fabrice Grosfilley jeudi matin. Il a notamment évoqué la problématique du chauffage pour les sinistrés des inondations. L'été a été humide, l'automne arrive, le gaz ne sera pas reconnecté tout de suite chez tout le monde et le matériel est inutilisable.
Il y a beaucoup de ménages qui n'ont plus de chaudière, qui vont devoir attendre car les chauffagistes sont débordés. Ils vont se chauffer avec des chauffages d'appoint, souvent électriques. On va les aider, ou pas ?
"On va les aider à trouver des solutions, et possiblement on va les aider financièrement. J'ai mis en place un groupe de travail avec les représentants des communes, les chauffagistes, l'administration de l'énergie, etc. Il va proposer des solutions car le problème, c'est aussi la capacité d'agir très rapidement vu le grand nombre d'installations à restaurer (plusieurs milliers, clairement). On est aussi dans un enjeu de reconstruire autrement. Il faut que la reconstruction intègre l'adaptation climatique. Nous savons que nous aurons d'autres catastrophes, pas forcément les mêmes. Il faut que ça s'inscrive dans la durée, et peut-être il ne faut pas remettre des chaudières et des maisons là où il pourrait encore y avoir des inondations. Et si c'est possible de ne pas avoir de chaudière ni de citernes à mazout, qui se sont écoulées dans les cours d'eau, ce serait mieux. Il faut des recommandations concrètes".
Et dans l'urgence ?
"On va combiner les deux. Peut-être qu'il y aura dans certains cas des chauffages d'appoint, parce qu'on n'aura pas le temps ni la possibilité matérielle d'installer tous les chauffages définitifs. Il y aura donc des aides, si nécessaire, à certains endroits, effectivement".
Il y aura des primes et des aides ?
"Oui, mais je ne sais pas encore lesquelles, ni dans quelle ampleur".
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