En province de Liège, les écoles sinistrées par les inondations du 14 juillet essaient d'organiser la rentrée scolaire. Certains établissements sont équipés de bâtiments préfabriqués mais pour d'autres il faut tout déménager dans d'autres bâtiments. Notre équipe de journalistes s'est rendu à Vaux-sous-Chèvremont et à Trooz où l'on s'active pour que tout soit prêt pour la rentrée.
Préfabriqués à Vaux-sous-Chèvremont
A une semaine de la rentrée, le temps presse pour Boubacar et son équipe de nettoyage. Coups de Kärcher sur les balançoires et remise en état des tatamis, la cour de récréation des maternelles est loin d'être prête. Boubacar nous confie qu'il travaille d'arrache-pied: "Je nettoie l'endroit appelé le préau, là. Je travaille dans cette école depuis 1 mois et demi et c'est loin d'être terminé..."
En effet, dans l'école communale du Val de Vaux-sous-Chèvremont, il ne reste plus rien du rez-de-chaussée... La directrice montre les lieux dans le RTLINFO 13H. Notre équipe découvre des murs nus sans plaintes, des charpentes sans mur. Elle décrit les dégâts: "Ici, on avait des portes, et des chambranles. Les portes ont été toutes arrachées aussi." Le réfectoire n'existe plus. "Nous avons eu 1,30m d'eau au rez-de-chaussée", déplore la directrice.
Les classes, la cuisine et le réfectoire ont été submergés par les eaux.
La seule solution pour accueillir les 300 enfants de cette école a été la mise en place de 16 conteneurs.
A l'intérieur, Madame Nadine aménage sa nouvelle classe. "Cela fait 27 ans que j'aménage ma classe avant la rentrée. C'est un peu ma deuxième maison, et c'était assez stressant, mais on reçoit beaucoup d'aide", relativise-t-elle.
Rien qu'à Liège, 11 écoles et deux crèches ont été inondées.
Déménagement à Trooz
A Trooz, l'eau est montée à 2,50 m dans un établissement primaire. Il faut donc réaménager chaque classe dans le nouveau bâtiment d'à côté.
Pour le bourgmestre, Fabien Beltran, cette rentrée scolaire est un véritable casse-tête. "Dans certains cas, c'est un véritable drame parce qu'il y a plus de deux heures de bus avant d'arriver jusqu'ici. Les enfants sont en pleurs parce qu'ils ne vont pas pouvoir retrouver leurs copains parce qu' ils ont été délocalisés, malheureusement à cause d'une maison sinistrée..."
Autre détail à régler: le chauffage. Il reste dix jours pour le faire fonctionner.
"134 écoles ont été victimes des inondations du 14 juillet cet été, dont une quarantaine appartenant au réseau libre. Pour tous ces établissements, des solutions ont été trouvées", rassurait Michael Menten, notre journaliste en direct de Trooz dans le RTLinfo 13H.
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