Les recherches de la police sont atypiques pour 5 raisons, a expliqué Marc De Mesmaeker, commissaire général à la police fédérale.
D'abord en raison de la zone de recherche : "La force du courant a pu emporter les corps à des kilomètres", a expliqué le commissaire. Deuxième difficulté : "le nombre de personnes disparues" à rechercher. Ensuite, "les dangers des terrains où nous devons effectuer les recherches", a-t-il poursuivi.
Marc De Mesmaeker a également pointé du doigt "l'attente pour pouvoir identifier les corps". Il a enfin confié que la police s'attendait, "étant donné le pouvoir de l'eau et l'impact qu'il peut avoir sur des matériaux durs", à trouver "non pas des corps mais des parties de corps".
Le bilan, toujours provisoire, des inondations meurtrières qui ont frappé la Belgique est de 31 morts et environ 160 personnes disparues. Les opérations de sauvetage sont terminées mais des opérations de recherche sont en cours dans certaines zones.
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