Les Belges n'ont jamais enregistré autant de testaments qu'en 2019. En deux ans, le nombre de testaments a augmenté de près de 25%, selon les chiffres de la Fédération du Notariat.
La raison principale de cette hausse réside dans l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2018, du nouveau droit des successions, les citoyens ayant une plus grande liberté de laisser leurs biens à qui ils veulent à condition de le coucher dans un testament.
En effet, sans testament enregistré par un notaire, c'est la dévolution légale de la succession qui s'applique. La loi définit alors par défaut qui hérite. Avec la réforme de 2018, chacun peut disposer au minimum de la moitié de son patrimoine, peu importe le nombre d'enfants. La personne qui rédige son testament peut ainsi faire don d'une plus grande partie de celui-ci ou l'octroyer, par exemple, à son partenaire cohabitant de fait ou aux beaux-enfants. En 2019, 66.521 testaments ont été enregistrés, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2018 et près d'un quart de plus qu'en 2017. Depuis l'existence de la base de données, lancée en 1977, c'est la première fois qu'il y a autant de testaments enregistrés au cours d'une seule année, souligne notaire.be.
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