Même si la Belgique fait figure de bon élève en matière de transplantation d'organe, il reste de nombreux demandeurs en attente. Une solution est d'augmenter l'offre, en prélevant des Belges... vivants.
Vous l'ignorez sans doute, mais la Belgique est un modèle en termes de transplantation d'organes. En 2013, 873 organes ont été transplantés chez nous. La Belgique est un des pays leaders en ce qui concerne le nombre de donneurs.
Et ce grâce à un système bien rodé, dont les cliniques Saint-Luc sont un bel exemple. "Cette semaine est très chargée. On en est au quatrième donneur, alors qu'on est au troisième jour de la semaine. Ça représente des plannings très serrés, et des journées très longues. Il y a des centaines de coups de fil à gérer", a expliqué Vanessa Demeester, coordinatrice de transplantation et de prélèvement d'organes.
Donneurs vivants
Mais pour un rein, un poumon ou un cœur, la liste d'attente est parfois très longue. En majorité, les dons sont réalisés en cas de mort cérébrales avérés, mais il est également possible de donner certains organes de son vivant.
"Si nous voulons augmenter le pool de donneur potentiel, pour lutter contre ce problème majeur de disproportion, il faut des donneurs vivants: transplantation rénale, hépatique (le foie)", selon Dominique Van Deynse, coordinateur du centre transplantation.
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