Aujourd'hui c'est la journée mondiale du don d'organes, qui permet de sauver des vies. Chaque semaine, en Belgique, deux personnes meurent faute de donneur. Actuellement chez nous 1200 personnes sont toujours en attente d'un organe. Nina Zannata et Elisabeth Wouters ont rencontré une mère et sa fille qui ont été touchées de près, pour le RTLINFO 13H.
Lorsque Chantal a appris que sa fille souffrait d’insuffisance rénale la question du don d’organe ne s’est même pas posée… "Elle me disait, maman, je suis fatiguée, je lui disais repose-toi. Parfois c’était quand même une sieste de deux heures, ce n’est pas gai pour une maman de voir sa fille comme ça, surtout qu’elle était fort énergique. Elle m’a dit, maman, il faudra qu’on fasse une greffe de rein, je lui ai dit d’office, pas de problème", explique-t-elle. Aujourd’hui, elles sont toutes deux en bonne santé.
"C’est une nouvelle Aline qui vivait"
Grâce à ce geste, la vie de sa fille Aline a aujourd’hui littéralement changé. "Le lendemain de la greffe, j’étais totalement métamorphosée. C’est une nouvelle Aline qui vivait, j’ai eu une deuxième vie. Maman m’a donné la vie le 12 novembre 1984, et le 8 octobre 2015, j’ai pu revivre. J’espère peut-être un jour pouvoir donner la vie", confie-t-elle.
On est tous des donneurs potentiels
Ce don d’organe s’est opéré du vivant de ces deux femmes. En la Belgique, la loi autorise aussi le prélèvement d’organes après le décès. "Tout Belge vivant sur le territoire belge est considéré dans la loi comme un donneur potentiel, sauf s’il fait opposition à ce don de son vivant", explique Michel Mourad, professeur de l’unité de transplantation à la clinique Saint-Luc.
Eviter les tensions
Pour donner ses organes, il est donc préférable de s’inscrire comme donneur à sa commune, afin d’éviter toutes éventuelles tensions dans la famille, lorsque la question se posera.
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