La commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Bruxelles poursuit ses travaux. Les députés entendent un responsable de la police fédérale, ils auditionneront ensuite le patron de l'OCAM, l'organe qui analyse le niveau de la menace terroriste en Belgique. Le compte-rendu de Loïc Parmentier sur place.
Ce matin la commission d’enquête sur les attentats s’est déroulée à huis clos, c’est-à-dire sans public. Une commission d’enquête qui a pris beaucoup de retard. Il devait y avoir ce matin trois auditions, dont un commissaire de l’équipe BELFI, qui s’occupe d’inspection sociale pour la police judiciaire fédérale de Bruxelles. C’est la seule personne que les députés ont pu entendre ce matin. Après une courte pause pour aller déjeuner, les travaux devaient reprendre vers 14h avec d’abord le patron de l’Ocam, l’organe de coordination pour l’analyse de la menace, un représentant de la sûreté de l’Etat et pour la deuxième fois un représentant de la Grande Mosquée de Bruxelles, plus précisément le directeur du centre islamique et culturel de Belgique. Il faut savoir que c’est la deuxième fois qu’un représentant de cette Grande Mosquée est entendu. La première fois, c’était au mois de février mais ce représentant n’avait pas convaincu les membres de cette commission attentat, explique Loïc Parmentier.
Le député cdH Georges Dallemagne, fait partie de cette commission d’enquête. Il était l’invité de la rédaction de Bel RTL à 7h50. Voici ce qu’il disait ce matin de ce premier entretien: "On a eu effectivement beaucoup de mal à faire venir des responsables de la Grande Mosquée. Vous vous souvenez qu’il y a à peu près trois semaines on a eu un imam qui se présentait comme étant membre de la Grande Mosquée. En fait c’était un imam contractuel engagé par la Grande Mosquée mais ça n’était ni l’imam principal, ni l’imam directeur. C’était un homme très aimable avec qui nous avons eu une discussion intéressante mais finalement il n’a pu nous apporter que très peu de réponses à nos questions. Notamment en matière de gestion, notamment en matière de flux financiers, notamment sur le rôle de la ligue islamique mondiale ou de l’Arabie Saoudite", a souligné Georges Dallemagne.
Vos commentaires