La CSC-Enseignement et la SEL-Setca (Syndicat des enseignants de l'enseignement libre subventionné) ont demandé l'avis de leurs affiliés sur le Pacte d'excellence pour l'enseignement, porté d'abord par Joëlle Milquet et désormais par Marie-Martine Schyns. D'après nos confrères du Soir, les affiliés recalent le texte dans son état actuel. Ils acceptent cependant de poursuivre les négociations. Les enseignants s'inquiètent particulièrement de l'impact sur l'emploi. Le texte est également jugé trop vague.
Avant la CSC et la SEL-Setca, la CGSP, le SLFP et L'appel (Association Professionnelle du Personnel de l’Enseignement Libre) avaient déjà rejeté le Pacte d'excellence.
Le Pacte a pourtant été rédigé par un groupe éclectique: des représentants des syndicats, les pouvoirs organisateurs et les fédérations de parents.
Jeudi 16 février prochain, le Groupe central du Pacte (les auteurs du Pacte) se réunira pour discuter des points d'attention relevés par les multiples organes d'avis. Il pourrait être question du phasage des priorités et de déterminer les acteurs qui seront associés à cette discussion, disait-on de source gouvernementale.
Les syndicats de l'enseignement se retrouveront jeudi à Bruxelles pour débattre de leurs réponses au dernier avis du Groupe central sur le Pacte pour un enseignement d'excellence. Ils chercheront à établir une position commune. La ministre de l'Éducation Marie-Martine Schyns attend cette position commune avant de réagir.
La FGTB et la CSC rejettent le "Pacte d'excellence pour l'enseignement"
Publié le 08 février 2017 à 16h59
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