Le gouvernement de la Fédération Wallonie-bruxelles a approuvé récemment un avant-projet en ce sens. L'idée est d'harmoniser ce cursus avec ce qui se fait ailleurs en Europe. Reportage de Benjamin Samyn et Gilles Gengler.
Nous sommes dans le salon du SIEP, le service d’informations sur les études et les professions. Direction la section consacrée aux soins infirmiers. Dans le stand de la haute école Léonard de Vinci, nous rencontrons un jeune homme qui sait très bien ce qu’il veut faire dans la vie : "Faire 4 années pour être infirmier et un an de spécialisation pour devenir urgentiste", explique Jean-Benoît, 17 ans.
Effectivement, la formation pour devenir infirmier passe de trois à quatre ans et sera positionnée au niveau VI du cadre européen des certifications. Cela ne décourage pas Marie, 19 ans : "Ça commence un peu à être long si à chaque fois ils rajoutent une année en plus, mais voilà… il faut bien", déclare-t-elle.
"Une formation qui les prépare aux métiers d’infirmiers, d’infirmières de demain"
"Je pense qu’il y aura une spécialisation plus pointue dès le départ, la quatrième année, explique Danielle de Ridder, Haute école libre de Bruxelles "ILYA PRIGOGINE". C’est la même chose en kinésithérapie en fait. Le jour où on passera en 5 ans, il y aura une année de spécialisation et donc on aura plus vraiment de kinés généralistes mais plutôt des kinés spécialistes."
Cette réglementation vise à adapter les cursus à la législation européenne et assurer la libre circulation européenne des diplômés. Concrètement, qu’est-ce que cela va changer ? "Plus de stage dans leurs études et donc, nous, ce qui nous permet aussi de mieux envisager une formation qui les prépare aux métiers d’infirmiers, d’infirmières de demain", explique Marianne Autier, coordinatrice "Parnasse-ISEI".
Des mesures transitoires sont prévues pour permettre aux étudiants qui ont entamé leur cursus avant l’entrée en vigueur de la directive de le poursuivre avec l’ancienne réglementation.
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