La grande majorité des centaines de radars fixes qui jalonnent les routes du royaume sont illégaux car ils ne se conforment pas à la législation sur la vie privée, rapportent jeudi les journaux de Mediahuis.
La majorité des 192 zones de police locale aurait oublié d'enregistrer les radars fixes auprès de la Commission vie privée. Un contrevenant a remarqué l'erreur et a obtenu gain de cause devant la Cour de cassation.
"Si la police flashe un véhicule, elle obtient le numéro de plaque ainsi que le nom et l'adresse du propriétaire de la voiture. Il s'agit de données personnelles", explique Peter Van den Eynde de la Commission vie privée. "Chaque instance qui manipule des données doit nous le signifier. Les services de police n'échappent pas à la règle".
La communication a été, par contre, correctement effectuée pour les radars mobiles.
La Commission vie privée appelle toutes les zones de police à se mettre en ordre le plus rapidement possible. "Une amende n'est pas illégale par définition. En effet, un juge peut toujours décider d'utiliser une photo issue d'un radar pour décider d'une peine", rappelle toutefois la Commission vie privée.
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