Le ministre président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par Antoine Schuurwegen, il a expliqué que concernant la rentrée scolaire, il y aurait une évaluation qui sera faite à la mi-août.
Aller au restaurant, on ne peut le faire qu'avec sa bulle. Cette réduction des contacts sociaux, n'est-ce pas une manière de reconfiner l'horeca sans le dire?
Que ce soit pour l’horeca ou d’autres secteurs, c’est clair que les décisions que nous avons dû prendre au Conseil national de sécurité sont difficiles pour l’ensemble des secteurs et c’est toujours cet équilibre entre les libertés individuelles de chacun et entre la santé publique qui est la priorité mais aussi l’équilibre sur le plan économique, la vie sociale, c’est difficile et c’est vrai que c’est une mesure qui touche l’horeca. Mais si on ne prend pas de mesures aujourd’hui, on devra prendre des mesures encore beaucoup plus lourdes : un confinement comme on l’a connu en mars et avril et il faut absolument éviter cela. Je pense qu’il y a vraiment une responsabilisation de chacune et de chacun pour faire en sorte que l’on n’arrive pas à une telle situation.
Concernant la rentrée scolaire, vous annonciez à la fin du mois de juin que quoi qu’il arrive les maternelles et les primaires rentreraient le premier septembre, est-ce toujours le cas?
C’est toujours le cas aujourd’hui. On a dit au Conseil national de sécurité qu’on évaluerait la situation à la mi-août parce qu’il faut aussi prévenir les directions d’école et les établissements pour qu’ils puissent s’organiser mais la volonté vraiment à travers les mesures qu’on a prises hier et qui nous ont été dictées par les virologues. On leur a bien posé la question, en leur disant : est-ce qu’en prenant toutes ces mesures, cela nous permettra d’avoir une rentrée comme elle était prévue aujourd’hui ? Bien sûr, on ne peut jamais donner une garantie parce que cela dépendra des chiffres dans les jours qui viennent, mais c’est en tout cas vraiment avec cette objectif-là. Ces quatre semaines vont être difficiles mais je pense que c’est indispensable pour la santé de nos concitoyens et le retour à une vie la plus normale possible dans les semaines qui viennent.
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