Le plaine de vacances communale, où de nombreux stages sont organisés durant l'été, a dû être fermée d'urgence mardi soir. Les parents ont été prévenus par mail dans la foulée, et ils sont inquiets, car ils ignorent si leur enfant se trouvait dans la ou les "bulles"...
Mauvaise nouvelle pour de nombreux parents de l'entité de Pont-à-Celles: la plaine communale a fermé ses portes en urgence mardi vers 21h, jusqu'à la fin de la semaine, et pour les deux premières semaines du mois d'août (donc en réalité, elle ne reprendra plus cet été...). La raison ? Deux enfants ont été testés positifs au coronavirus.
La commune souhaite rester discrète par rapport à l'identité des deux enfants, et a donc pris la décision de fermer toute la plaine de vacances. Pourtant, les enfants étaient répartis dans différentes bulles, chacune étant isolée des autres, ils ne sont pas censés se croiser. D'où l'incompréhension et l'inquiétude des parents.
"Mes enfants sont à la plaine de Pont-à-Celles dans des bulles différentes. Nous avons reçu un simple email à 21h pour nous avertir que 2 enfants avaient été testés positifs au covid et que la plaine était donc fermée à partir de demain. On ne veut pas nous dire dans quelle bulle par soucis de confidentialité ! On ne sait rien de plus. Merci aux parents qui ont laissé leurs enfants malades venir à la plaine!", nous a écrit une maman en colère, via le bouton orange Alertez-nous.
Une "décision difficile"
Le bourgmestre dit qu'il a pris cette décision difficile pour le bien des enfants, mais aussi des animateurs. "Une cellule d'urgence a été mise en place mardi soir, et ce matin dès 6h45, les membres du collège sont là pour répondre aux questions des parents", nous a expliqué Pascal Tavier.
"Il y avait 4 bulles exactement, mais il y a des frères et des soeurs des enfants contaminés qui sont dans les autres bulles, donc nous avons voulu suivre un principe de précaution. Et en plus, il faut tout désinfecter, et avec les enfants, c'était compliqué".
Il demande aux parents de garder les enfants à la maison, de prendre contact avec un médecin généraliste et, selon sa décision, de faire un test au plus vite, même si l'enfant ne présente aucun symptôme.
Quelques parents seulement n'avaient pas vu l'email, ni le message publié sur Facebook par la commune.
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