La CSC Transcom a introduit lundi un recours en extrême urgence au Conseil d'Etat pour obtenir la suspension des décisions adoptées à la mi-décembre par la direction de la SNCB, indique mardi l'Echo.
Les mesures décidées par les dirigeants de l'entreprise ferroviaire visaient notamment une augmentation de la durée effective du travail et une réduction des jours de crédit. Pour le syndicat chrétien, ces mesures auraient cependant dû être adoptées à la majorité des deux tiers et non à la majorité simple, comme cela s'est déroulé.
"D'après l'analyse juridique de notre cabinet d'avocats, les mesures adoptées sont illégales. Nous avons donné jusqu'à lundi 13h00 à la SNCB pour respecter les procédures, mais nous n'avons rien vu venir, d'où le recours en extrême urgence en suspension au Conseil d'Etat", a expliqué Isabelle Bertrand, secrétaire nationale de la CSC-Transcom.
Pour l'instant, l'action n'est menée que par le syndicat chrétien, la CGSP Cheminots reste en stand-by.
Si la CSC-Transcom obtient gain de cause avant la fin de l'année, les dirigeants du groupe SNCB ne pourront pas mettre en application les mesures d'amélioration de la productivité adoptées à la mi-décembre.
Vos commentaires