Les enfants âgés entre 5 et 11 ans peuvent désormais se vacciner en Wallonie. Une vaccination qui entraine des discussions parfois tendues entre parents et dans certaines situations, le papa et la maman ont un avis différent sur la vaccination de leur enfant. Le plus souvent, cela concerne des parents divorcés. Légalement, il faut l'accord des 2 parents pour injecter une dose à son enfant.
La vaccination des 5-11 ans débute ce lundi en Wallonie et 300.000 enfants sont concernés. Beaucoup ont déjà reçu leur convocation et cela peut parfois amener des situations compliquées entre papa et maman, pas toujours d’accord sur la question de la vaccination de leurs enfants.
Virginie par exemple, n’est pas pour la vaccination de son enfant. A l’inverse, le père de l’enfant est, quant à lui, favorable. "Je lui ai expliqué mon point de vue, il m’a expliqué le sien, mais malheureusement il n’y a pas de commun accord donc c’est compliqué pour l’instant". Certains vont même jusqu’à contacter des psychopédagogues, en leur demandant de trancher. Pas question pour Bruno Humbeeck de décider d’un problème familial. "Il n’est pas question de trancher. Si les parents exposent clairement leurs arguments, ce sera à l’enfant de décider, d’une manière éclairée et sans pressions".
"Les deux parents doivent être d'accord"
Mais alors, est-ce possible pour certains parents et de vacciner leur enfant sans l’accord de l’autre ? Pour Bee Marique, avocate spécialisée dans le droit familial, c’est un non catégorique. "Ca n’est pas légal, il faut vraiment que maman et papa soient d’accord tous les deux".
Si le désaccord persiste, il faut alors saisir la justice. "Il faut faire un recours et demander au tribunal de se substituer et de pouvoir décider à la place des parents". Mais cette voie a un coût pour les parents, et c’est donc un retour au dialogue qui est préconisé.
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