Certains, déjà très précarisés, sont exploités. Payés avec un salaire de misère, ils ne bénéficient d'aucun droit social ni d'assurance. Extrait du magazine Images à l'appui.
Les jours pluvieux, le coursier suivi par nos équipes peut gagner plus de 100 euros par jour. Ce n’est pas le cas lorsqu’il fait beau. "Il y a des journées, je fais des journées à 30, 35 euros en restant connecté 8 heures", indique-t-il. "C’est mieux que rien quand on n’a pas droit au chômage ni au CPAS", souligne-t-il.
Une fois soustraits les coûts liés au compte et au moyen de transport, les coursiers gagneraient en moyenne entre 3 et 5 euros de l’heure, sans compter le reste de l’équipement.
"C’est à nous de tout acheter : les gants, les survêts, les pantalons de pluie, les masques, le casque…", témoigne-t-il.
Images à l'appui, ce soir à 19h45 sur RTLTVI.
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