La Wallonie vue du ciel: à la découverte de l'Abbaye d'Orval et du village le plus au sud du pays, Torgny (vidéo)

Chaque mercredi, nous partons à la découverte des plus beaux coins de Wallonie vus du ciel. Aujourd'hui, direction la Gaume et plus particulièrement l’Abbaye d’Orval et le très beau village de Torgny, situés à l’extrême-sud de notre pays. Le reportage est signé Christophe Clément, Benjamin Vankelst et Alain Hougardy.

Cet été, RTLINFO vous propose une série de très beaux reportages chaque mercredi. Nos équipes vous font découvrir les beaux coins de Wallonie vus du ciel. Des lieux connus ou moins connus, dans lesquels vous vous êtes, peut-être, déjà rendus mais que nous allons visiter avec un autre regard...

Blottie au cœur d’un vallon depuis plus de 900 ans, l’abbaye d’Orval a connu bien des tourments. Détruite par plusieurs incendies, le dernier à la Révolution française, elle demeure en ruine depuis plus d’un siècle avant d’être reconstruite en 1926.

Mais c’est bien plus tôt, en 1070, que les premiers moins arrivent d’Italie pour s’installer sur ces terres offertes par le comte de Chigny. Dans le cloître médiéval, des générations de Cisterciens se sont succédées. "Un lieu entouré de forêts majestueuses depuis des siècles, encore aujourd’hui. Un lieu à l’écart, c’est un lieu qui est propice à un itinéraire spirituel, de par son intériorité, son calme…", explique, Frère Xavier, économe et maître des novices à l’abbaye Notre-Dame d’Orval.

L’actuel monastère n’est pas ouvert au public. Quatorze moines y observent encore la règle de Saint-Benoît. Selon la légende, l’abbaye d’Orval serait née d’un geste de gratitude. Veuve depuis peu, la comtesse Mathilde de Toscane aurait laissé tomber son anneau nuptial dans la fontaine qui porte son nom. "Elle se rend à une chapelle, juste à côté, et puis, en revenant près du bassin, une truite sort de l’eau et Mathilde s’écrie "Ceci est vraiment un val d’or", en latin aurea vallis, ce qui donne le nom du lieu, Orval".

En parcourant les ruines, le visiteur peut également admirer une magnifique rosace du XIIe siècle, élevée comme la plus grande partie du monastère en pierre de France.