Le jury central professionnel permet aux élèves d'accéder aux études de leur choix sans passer par une école traditionnelle. Ils sont de plus en plus à se diriger vers cette solution pour obtenir leur diplôme.
L'an passé, 506 élèves ont passé une session d’examen du jury central professionnel dans le but d’obtenir leur CESS, soit leur diplôme de fin de secondaire. En 2007, ils n’étaient que 150 à opter pour cette voie.
Le décret de Bologne en cause
Pourquoi un tel engouement? Réponse avec Anne Hellemans, responsable de l’enseignement secondaire. Elle était au micro de Bernard Lobet ce matin sur Bel RTL. "La principale raison, d’après notre analyse, ce sont les effets du décret Bologne", avance-t-elle. "Ils permettent à tous les titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires, d’où qu’il soit (CESS d’enseignement général, technique ou professionnel), d’accéder à tous les types d’études supérieurs en Fédération Wallonie-Bruxelles, y compris en université".
"Pas destiné à préparer les étudiants à des études supérieures"
"Il faut faire attention, le jury central n’est pas un mécanisme destiné à préparer les étudiants à des études supérieures, peut importe le domaine", souligne la responsable de l’enseignement secondaire. "Cela a été créé initialement pour être un mécanisme de rattrapage, c’est-à-dire pour des jeunes qui abandonnent leurs études ou par exemple pour des personnes sur le marché du travail qui désirent obtenir le CESS."
Eviter le néerlandais et les mathématiques
Un avantage de cette formule est qu’il est possible d'éviter des matières comme le néerlandais et les mathématiques. Un étudiant français, rencontré par Bernard Lobet, a passé le jury central professionnel aussi pour cette raison.
Nicolas a raté son BAC en France. "C’était comme une seconde chance pour moi", dit-il.
Vu que je suis Français, j’ai beaucoup de mal en néerlandais, mais il n’y a pas de néerlandais en professionnel. Il n’y avait pas de math non plus, donc j’ai choisi cette filière.
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