Comme annoncé à plusieurs reprises ces dernières semaines, des contrôles accrus des passagers et des actions ciblées sont organisées à Brussels Airport par la police fédérale afin de s'assurer du respect des règles sanitaires.
Brussels Airport indique que tout passager est susceptible d'être soumis à un contrôle de police. Les passagers doivent donc s'y préparer et se munir de leurs documents nécessaires, principalement leur PLF (Passager Locator Form) qui indique combien de temps et où ils ont séjourné avant de rentrer sur le territoire belge.
"Avec les grandes vacances, beaucoup de destinations sont de nouveau rouges", nous a expliqué le commissaire Steven De Beus. Dès lors, les autorités "nous ont demandé d'intensifier les contrôles PLF, que ce soit pour les voyages extra-Schengen ou intra-Schengen", donc pour faire simple, pour les voyageurs en provenance d'un pays d'un pays européen ou non européen. Dans la mesure du possible, "100% des passagers" sont contrôlés.
250€ d'amende
La police est en phase de sanction et non de répression. "Bien sûr, si c'est une petite famille qui a essayé de bien faire mais qui a oublié d'indiquer le pays d'origine, on sera compréhensif. Mais ceux qui marquent qu'ils s'appellent Bart De Wever ou Mickey Mouse, et qui sont manifestement de mauvaise volonté, ou qui n'ont pas du tout rempli le document, c'est l'amende de 250 euros".
De plus, "depuis la nouvelle décision ministérielle, le parquet a voulu mettre devant leurs responsabilités les compagnies aériennes". Celles-ci doivent désormais contrôler que les passagers qui embarquent ont un PLF correctement complété. Si la police constate que ce n'est pas le cas, le passager aura son amende, mais également la compagnie aérienne, "jusqu'à 48.000 euros".
Brussels Airport s'attend à accueillir environ 40.000 passagers par jour. L'aéroport demande donc d'être compréhensif quant au temps d'attente et aux files que ces contrôles pourraient engendrer.
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