Dès mercredi, les élèves du secondaire devront suivre des cours à distance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Une véritable catastrophe pour certains parents, inquiets par cette mesure.
"Les parents doivent faire face à des dépenses, tous n'ont pas nécessairement un ordinateur. On a un ordinateur, on a deux filles, elles doivent le partager, ce n'est pas évident". Voici ce que nos journalistes ont entendu à de nombreuses reprises, ce matin, en se rendant aux abords des écoles.
L'obligation de suivre les cours à distance à partir de mercredi, c'est une pression complémentaire. Entre les parents qui doivent faire du télétravail et les enfants qui doivent suivre des cours à la maison, l'organisation commence à devenir difficile. Tant au niveau de l'internet que de l'équipement informatique.
"Nous avons deux filles qui sont à l'université et qui sont équipées d'un PC personnel parce qu'il y a énormément de cours à distance", nous explique par exemple Nathalie, maman de trois enfants. "Pour notre dernier qui a 16 ans, on n'a pas le temps de se retourner, on ne sait pas comment on va faire et où on va pouvoir trouver un PC", s'inquiète-t-elle ensuite. Avant, elle aussi, d'avancer une certaine inégalité. "Certains n'ont pas les moyens, nous avons la chance de travailler tous les deux et de pouvoir acheter un PC à nos filles. Mais certains n'en ont même pas un, c'est ça la réalité actuellement".
Une situation chaotique qui laisse peu de temps aux parents pour trouver une solution optimale. A tel point que d'autres solutions doivent être envisagées. "Il faut faire un appel aux entreprises pour récupérer des PC qui ne tournent plus ou qui sont en déclassement mais qui peuvent être utiles au niveau éducatif. Tout ça aurait pu être imaginé", regrette Michel Parys, secrétaire général de l'ABSL Élèves.
Une situation de stress dont les parents se seraient bien passés actuellement.
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