Les étiquettes ne sont pas toujours fiables. L'inspection a présenté son rapport 2015. Sur les 464 contrôles qu'elle a effectués, 81 étaient négatifs. S'il s'agit parfois de simples erreurs, il arrive aussi qu'il y ait tromperie sur la marchandise.
Et certains produits sont plus concernés que d'autres. "Les fruits et légumes, qui depuis décembre 2014 doivent mentionner quelle est la catégorie ainsi que le lieu d'origine. Des règlementations beaucoup plus strictes sont aussi d'application pour le poisson. Il faut savoir quel est le lieu d'élevage ou s'il s'agit d'une pêche en eau de mer ou en eaux douces", a confié Etienne Mignolet su SPF Economie.
"Méconnaissance de la règlementation"
"C'est souvent dans des petits commerces ou sur des marchés publics, où il y a une méconnaissance de la règlementation, qu'il peut y avoir plus de problèmes et plus d'infractions", a précisé Etienne Mignolet.
Avant d'imposer une sanction, les fautifs reçoivent d'abord un avertissement. Si, par la suite, il n'y a pas de mise en conformité, les dossiers sont transmis au parquet et des amendes peuvent être exigées. Le montant maximal des amendes est de 150.000 euros.
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