Le nombre de jeunes indépendants a progressé de plus de 4% entre 2014 et 2015 en Belgique. L’année dernière, notre pays comptait 113.000 entrepreneurs de moins de 30 ans.
La raison principale de cette hausse est l’attrait des jeunes pour les nouvelles technologies. Sven Nouten, responsable communication du Syndicat Neutre pour Indépendants, le confirme au micro d’Antoine Peret, journaliste Bel RTL. "On voit qu’il y a une influence, explique-t-il. Regardez par exemple Mark Zuckerberg de Facebook. Il y a 10 ans, il n’était encore nulle part, il était peut-être même encore étudiant. Maintenant, Facebook est peut-être la plus grande entreprise au monde. On voit donc que ça peut aller très vite."
"Ça ouvre les yeux aux jeunes"
"Lorsque c’est une bonne idée, dans la sphère technologique, ça peut aller très vite, ajoute-t-il. C’est une influence très positive, ça ouvre les yeux aux jeunes. Ils se disent "pourquoi pas moi ?" et ils ont bien raison."
Un couple se lance dans le nettoyage des poubelles
Un entrepreneur sur neuf a moins de 30 ans. S’ils lancent surtout dans les nouvelles technologiques, ce n’est pas le seul secteur concerné. Exemple, dans le RTLinfo13h, avec un couple de Stavelot. Ils ont tous les deux quitté un emploi stable pour se lancer à leur compte. Leur créneau ? Le nettoyage des poubelles. L’odeur, les résidus… personne n’aimerait le faire à leur place. A deux, ils ont donc décidé de le faire pour les autres.
"Un défi"
"On savait bien dans quoi on se lançait, explique Fabien Legros, entrepreneur bio-net, à nos journalistes Julie Modave et Ghislain Federspiel. Quand on nettoie des poubelles, on se doute bien qu’il pouvait y avoir des contraintes. On a fait un choix, c’est un défi pour nous."
Fabien et Aurélie ont à peine 30 ans. Lui avait un emploi stable dans la construction et elle était comptable, mais ils ont préféré le risque de l’entreprenariat. Leurs clients sont des privés, des restaurants, des campings. Ils ont investi toutes leurs économies pour équiper leur camionnette, qui leur a coûté plus de 60.000 euros. "Nous ne travaillons qu’avec des produits bio", assure Fabien.
L’entreprise a à peine 3 semaines, une quarantaine de clients et toute l’ambition du monde.
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