En ce moment
 
 

Les parents se ruent sur les stages d'été: coronavirus oblige, les places sont limitées

 
 

Même si le nombre de participants est limité, c’est tout de même la ruée sur les stages d’été! On a appris tardivement qu'ils pourraient avoir lieu. Tous les parents réservent donc maintenant et les organisateurs, eux, doivent s'adapter à quelques semaines du début des activités.

Depuis le dernier conseil national de sécurité, le téléphone ne cesse de sonner. C'est du jamais vu à la ferme des Castors qui accueille des enfants en stage depuis 30 ans.

Marie-Louise Hanot, secrétaire de la Ferme des Castors: "Depuis vendredi matin, les stages sont en ligne sur notre site internet et c'est vrai que cela ne s'arrête pas. On a déjà des stages qui affichent complets", raconte-t-elle.

Pour les parents, il est important d'inscrire leurs enfants à des stage d'été. D'autant plus, après la période de confinement, liée à la pandémie du Coronavirus. "Cela fait du bien de reprendre d'autres activités. Pour moi, c'est important quand même", confie une maman.

"A un moment donné, c'est important de remettre les enfants dans leur cercle social. Le sport, c'est important et c'est bien de pouvoir se dépenser", estime une autre mère.

Pour accueillir les enfants en toute sécurité et respecter les règles, cette année, il y aura ici moins de places disponibles, malgré la demande importante. Quotidiennement, il y aura donc 100 enfants au lieu de 200 les autres années. Ils seront répartis en deux bulles de 50.

Hélène Van Huffelen, coordinatrice de stage à la ferme des Castors: "L'avantage de la bulle, c'est qu'il y a une liberté au sein de la bulle. Cela veut dire que les distanciations physiques n'existent pas. Le masque n'existe pas. La rencontre peut se faire. L'échange peut se faire. Bien sûr, on ne va pas favoriser les bisous ou les câlins", détaille la coordinatrice.

A Charleroi Nature, un autre lieu de stage, la demande était tellement forte que cette année, il y aura plus de places pour répondre à une demande plus importante. Il a donc fallu doubler le nombre d'animateurs et louer des locaux supplémentaires.

David Dumont, chargé de projets/animateur, Charleroi Nature ASBL explique pourquoi c'est important: "Il y a beaucoup de gens qui sont en appartement en ville et donc je pense que pour beaucoup, il y a un besoin de retrouver un environnement naturel ou les enfants peuvent prendre l'air, chipoter dans la terre, observer les arbres et
les animaux. Il y a le fait de prendre l'air et il y a tout un contexte à côté qui est vraiment important."

Le 1er juillet, les cris et les rires des enfants rayonneront enfin dans ces lieux fermés depuis la mi-mars.


 

Vos commentaires