Les agents de plusieurs établissements pénitentiaires wallons poursuivent vendredi le mouvement de grève contre les modalités pratiques du service minimum, indiquent les organisations syndicales CSC et CGSP. Les prisons de Saint-Hubert, Mons, Jamioulx et Andenne sont notamment touchées par des actions spontanées. Le mouvement est "très bien suivi", se félicite le syndicat socialiste.
Le personnel des établissements pénitentiaires mène de nombreuses actions dans le pays depuis mercredi soir. Jeudi, le mouvement de grève s'est répandu au sein des prisons de Louvain, Saint-Gilles, Bruges, Jamioulx, Ypres et Anvers entre autres.
A Marche-en-Famenne, le personnel a également annoncé une série d'actions "coups de poing" sous forme d'arrêts de travail de quelques heures dans les prochains jours. Les syndicats dénoncent "l'imposition sans négociations", par le ministre de la Justice Koen Geens, d'un service minimum au sein des établissements pénitentiaires.
"Le ministre ne veut pas concerter, son but est d'imposer un pourcentage obligatoire d'agents sur le terrain et les modalités pratiques du service minimum ne l'intéressent pas", déplore Claudine Coupienne, secrétaire permanente CSC. "Nous réclamons une étude de la situation poste par poste, dans tous les établissements, pour l'organisation concrète du travail, la sécurité des agents et le maintien du droit de grève." Aucune nouvelle réunion n'est pour le moment prévue entre le ministre et les organisations syndicales.
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