Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont annoncé leur intention de participer à la marche pour la sauvegarde du climat ce dimanche. Ceux qui ne sont pas à Bruxelles s'organisent pour rejoindre la capitale.
Dilemme inévitable ce dimanche pour tous ceux qui veulent rejoindre la marche pour le climat et l'environnement et qui ne sont pas à Bruxelles : comment y aller sans (trop) polluer ?
À Mons, où un premier rassemblement est prévu dès 10h sur la Grand-place, le train est une des solutions privilégiées par les manifestants.
Sur la page Facebook de l'événement, Elizabeth Stevensson Herreman et Thomas Richard, les organisateurs, donnent des instructions très précises : "Départ à 11h30 de manière à avoir le train de 12h20 en GARE DE MONS pour rejoindre la manifestation qui débutera à la gare de Bruxelles-Nord à 13h."
La SNCB a prévu de renforcer son offre : 10 trains supplémentaires aller-retour, au départ de plusieurs villes du pays, vont être affrétés. 36 trains seront aussi rallongés avec des wagons supplémentaires.
En tout, 50.000 places seront disponibles dans les trains entre 12h et 14h. Soit le double par rapport à un dimanche traditionnel. Comme pour la marche du 2 décembre. Ce jour-là, ça n'avait pas été suffisant. Les trains avaient été pris d'assauts et nombreux étaient les marcheurs qui étaient restés à quai, faute de place.
Pour ceux qui sont déjà dans la capitale, la Stib a décidé de renforcer son service en surface, mais uniquement pour compenser les perturbations provoquées par la marche. Une quinzaine de lignes de bus et 2 lignes de tram devront en partie être déroutées.
Et puis, il y a les initiatives plus locales. Comme celle prise par le collectif "Rebecq en transition" : organiser un grand co-voiturage, pas jusqu'à Bruxelles mais jusqu'à la gare la plus proche. Pour limiter le nombre de voitures et le temps passé sur la route.
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