Des dizaines de milliers de citoyens ont à nouveau parcouru les rues de Bruxelles ce dimanche pour réclamer des "mesures politiques ambitieuses" et "socialement justes" contre le réchauffement climatique. Sur Facebook, près de 33.000 personnes ont annoncé leur participation, tandis que 78.000 autres ont marqué leur intérêt pour la manifestation, qui se déclinera également à Mons et dans plusieurs villes françaises.
Ce matin, un premier rassemblement était prévu à 10. À l'heure dire, la Grand Place de Mons n'accueillait que quelques manifestants. Peu importe, accompagnés de fanfares, ils sont déterminés à faire bouger les choses. "C’est très important de se mobiliser. Je pense que c’est le moment de faire quelque chose", clame Thierry, 57 ans.
"Nos politiques ne bougent pas"
Pour Nathalie, une enseignante de 54 ans, il est primordial de se mobiliser dans plusieurs localités du pays. "Il serait grand temps de se mobiliser dans d'autres villes que Bruxelles", explique-t-elle. Un sentiment partagé par Fabienne, 58 ans. "Je suis allée à Bruxelles en décembre. Et je m’étais dit que si dans d’autres villes, ça bougeait, on pouvait renforcer les rangs. On est venu à Mons pour renforcer en espérant que ça bouge", sourit-elle. Elle ajoute: "Il est grand temps d’agir. Je pense que l’on est très loin dans les problèmes du climat. Nos politiques ne bougent pas. Si le citoyen se bouge, ça fera peut-être réagir un peu plus haut".
À 11h30, tous Des animations sont prévues à Mons. Pour ceux qui préfèrent rejoindre la capitale, un départ est prévu à 11h30.
Un rassemblement plus important est prévu à 14h. Toujours sur la Grand-place. Dans la continuité de celui du matin. Pour Thomas Richard, co-organisateur, il est important de monter son soutien même quand on n'est pas dans la capitale : "C'est proposer aux enfants, aux personnes à mobilité réduite ou les gens qui ne désirent tout simplement pas aller jusqu'à Bruxelles, de manifester et de revendiquer. On leur propose de le faire dans leur ville."
La pression de la rue autour des enjeux climatiques n'a jamais été aussi palpable. Depuis la marche du 2 décembre, qui avait réuni quelque 75.000 personnes dans la capitale, la mobilisation a pris une ampleur sans précédent, orchestrée par une multitude de collectifs et ponctuée, chaque jeudi, par les "grèves scolaires" initiées par des élèves de l'enseignement secondaire pour mettre une "pression maximale sur les autorités".
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