Le gouvernement fédéral, sur base d'une réévaluation à la baisse de la menace terroriste pour une série de bâtiments officiels, a décidé jeudi d'abaisser le nombre de militaires affectés à la surveillance de ceux-ci.
La présence militaire assurée aujourd'hui devant différents services publics fédéraux (SPF), les cabinets ministériels (à l'exception de celui du Premier ministre), ainsi que les institutions européennes sera levée, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, à l'issue du conseil des ministres.
Le nombre de soldats sera ainsi ramené à 180 dans un premier temps, puis à 160 d'ici quelques semaines après concertation avec les institutions européennes pour sécuriser leurs bâtiments autrement qu'avec des militaires.
Le gouvernement fédéral avait décidé en janvier dernier, après l'intervention anti-terroriste de Verviers, de mobiliser jusqu'à 300 militaires pour protéger les bâtiments officiels dans plusieurs villes du pays.Un collectif d'ONG avait annoncé en mai dernier sa volonté de contester cette décision contraire à la loi, selon lui, et qui instaure "un climat de peur permanent et une atmosphère sociale délétère".
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