Journée de nettoyage de grande ampleur ce dimanche à la mer du Nord. 7.500 personnes se sont mobilisées pour rendre les plages plus propres, mais aussi pour prendre conscience des problèmes de pollution. Alors, ont-ils ramassé plus qu'en 2018?
Le Clean Beach Cup était de retour ce dimanche 24 mars pour sa dixième édition. Comme chaque année, le premier dimanche du printemps a marqué le retour des bénévoles sur les plages belges afin de les nettoyer.
C’est devenu le rendez-vous annuel des citoyens responsables. Armés de pinces et de sacs biodégradables, ils ont consacrés leur premier dimanche de printemps au nettoyage des plages de la côte belge.
Nous avons rencontré une famille bruxelloise qui participait à l’opération pour la troisième année consécutive. "Je pense que c'est un beau geste. On vient à la mer chaque année, on aime bien en profiter, donc ce serait bien que chacun puisse aussi participer au fait que la plage reste propre", a confié ce le père de famille.
Les microparticules, cette pollution invisible
80% des déchets dans la mer proviennent de l’arrière-pays, et donc des rivières. Sur la plage, c’est d’abord le plastique qu’on retrouve le plus fréquemment, avec les filets de pêche. Mais le plus difficile à repérer, ce sont ces microparticules.
"Dans la mer, le plastique se désintègre, et ça se transforme en ces petites particules. C'est mauvais pour les poissons et pour la plage", indique Maxime Woitrin. Il travaille pour la Commission européenne. Ils sont plus d’un millier comme lui à s’être déplacés sur cette plage pour participer au grand nettoyage de printemps.
Deux fois plus de déchets ramassés qu'en 2018
Reste à savoir si ce geste citoyen peut se révéler efficace ? "Bien sûr c'est utile. Alors on peut se dire qu'un nettoyage de plage c'est une goutte d'eau dans l'océan face à l'immensité et à tous ces déchets qui arrivent avec chaque marée. C'est un petit peu compliqué de se dire qu'on va nettoyer et que ça va rester comme ça. Mais ce qui est vraiment important, c'est la prise de conscience", explique Christina Barreau, membre de la Fondation européenne de protection des océans.
Au total 7.500 personnes entre Knokke et La Panne ont récolté 11,5 tonnes de déchets, c’est deux fois plus que l’an dernier.
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