Une histoire surréaliste s'est produite à Sambreville, dans la province de Namur. Un nettoyage de printemps s'est transformé en décharge à ciel ouvert.
Des peluches, des meubles, des pare-chocs, des enjoliveurs, des fauteuils, un sapin de Noël et ses décorations. Près de 40 mètres cubes de déchets ont été déversés dans une rue dans un espace vert.
Le but était pourtant tout le contraire. Un comité de quartier avait fait un toute-boîte pour inviter les voisins à se mobiliser pour participer au grand nettoyage de printemps organisé aux quatre coins de la Wallonie. L'occasion de nettoyer l'espace public et de rendre sa commune plus agréable.
"Ils sont venus décharger à l'aide de remorques les fonds de grenier"
Mais visiblement certains riverains en ont plutôt profité pour faire le tri chez eux et se débarrasser de leurs encombrants.
"Un certain nombre de nos concitoyens ont considéré que la voirie était une décharge publique et sont venus décharger à l'aide de remorques les fonds de grenier", indique le bourgmestre Jean-Charles Luperto ce mardi matin sur les ondes de Bel RTL.
D'après lui, une trentaine d'auteurs du dépôt ont déjà été identifiés. Ils risquent une amende administrative. Ces citoyens se défendent en affirmant avoir mal compris l'opération.
"Ils devront comprendre la politique du bâton"
Pour le bourgmestre, cette justification n'est pas crédible. Il estime que ces dépôts ont été faits consciemment. "On ne peut pas tolérer ce genre de comportement. Donc il convient d'être dissuasif et pour être dissuasif si les gens ne comprennent pas la politique de la carotte ils devront comprendre la politique du bâton", ajoute Jean-Charles Luperto.
Un camion est arrivé pour emporter les déchets, constate notre journaliste Julien Crête sur place.
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