La Fédération des CPAS estime que le logement est la priorité absolue dans les entités sinistrées par les inondations. Dans certaines d'entre elles, le CPAS "est littéralement anéanti"." Il faut libérer des subventions spécifiques à l'infrastructure là où le CPAS n'a plus de bâtiment", exhorte la fédération.
Dans une note technique de synthèse rendue publique dimanche soir et reprenant les demandes, pistes ou réflexions émanant du terrain, la fédération note que trois éléments d'urgence émergent: le logement, le renforcement en travailleurs sociaux et l'accompagnement psycho-social. Le logement reste "le problème le plus aigu, particulièrement au détriment des plus précaires", relèvent les CPAS.
Des pistes pour accueillir des sinistrés
Parmi les recommandations, la fédération suggère des dérogations à l'accès de logement de transit. La préférence va à des formules d'habitat léger pour le logement à court terme, mais aussi à des séjours des personnes déplacées en maison de repos. Les CPAS sont aussi d'avis que la Région a en outre la faculté de faire un geste à l'endroit des propriétaires sinistrés par les inondations.
Plus de travailleurs sociaux pour les accompagner
La fédération estime en outre qu'un renfort en travailleurs sociaux relève "pratiquement de l'assistance à personnes en danger", dans les communes les plus sinistrées.
Quant à l'accompagnement psycho-social, le problème reste aussi "des plus aigus" à court terme, les CPAS s'attendant à ce que la demande reste après la phase de crise. "Une simple intervention de crise risque de ne va pas suffire. Une forme de pérennisation des actions est à réfléchir", plaide la fédération.
La note de la fédération des CPAS a été envoyée à la Task Force Urgences sociales du gouvernement de Wallonie.
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