En Belgique, 12,8% des enfants souffrent de privation matérielle. Ce chiffre national cache des différences régionales fortement marquées, puisque cette situation concerne 21% des enfants à Bruxelles, 17,3% en Wallonie et 8,5% en Flandre. C'est ce qu'indique Statbel, l'office belge de statistique, sur la base de l'indicateur de privation matérielle spécifique aux enfants de l'enquête SILC 2021 sur les revenus et les conditions de vie.
Cela signifie concrètement pour ces enfants qu'ils n'ont, par exemple, pas de bonnes chaussures, de jouets adaptés à leur âge, ne mangent pas une quantité suffisante d'aliments sains ou ne peuvent pas partir en vacances.
La situation est la plus précaire chez les enfants qui vivent dans un ménage locataire (33,6%) ou dans une famille monoparentale (28,6%). Pour les enfants dont les parents ont un niveau d'instruction faible (36,4%) et ceux dont au moins un parent n'est pas né dans l'UE (32,9%), le risque de connaître la privation matérielle est également plus grand.
Acheter de nouveaux vêtements est impossible financièrement pour 8,9% des enfants, et participer régulièrement à des activités de loisirs irréalisable pour 5,6% d'entre-eux.
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