L'Union des classes moyennes se dit vendredi "déçue, consternée et indignée" par le report des décisions quant aux mesures prononcé par le Comité de concertation.
"Nous n'avons plus qu'un message pour les indépendants: 'nous ne comprenons plus nos autorités. Nous sommes conscients qu'on vous maintient la tête sous l'eau au-delà du raisonnable. Nous ne pouvons plus cautionner la manière dont la lutte contre l'épidémie est menée", commente l'UCM. "Une semaine de plus sans la moindre avancée (...) Le gouvernement agit comme si la campagne de vaccination ne mettait pas à l'abri les personnes vulnérables, comme si les indépendants et entreprises n'étaient pas à même d'appliquer des protocoles de sécurité, comme si la population n'était pas à bout et comme si des secteurs entiers de notre économie n'étaient pas à deux doigts de s'effondrer."
Même son de cloche du coté du Syndicat neutre pour indépendant (SNI). "Aucune perspective, c'est inacceptable. Il y a, à nouveau, deux poids deux mesures. Nous comprenons que les hospitalisations sont en hausse, mais le Comité aura des centaines de faillites sur la conscience. Il est crucial d'apporter de la clarté, même si les chiffres empirent." "Une seule chose peut nous débarrasser de ce yo-yo: la vaccination", ajoute le réseau flamand d'entrepreneurs indépendants Unizo. "Il est temps pour les gouvernements de démontrer qu'ils peuvent accélérer cette vaccination." L'Unizo se dit toutefois satisfaite du maintien de la réouverture prévue des professions de contact non médicales le 1er mars.
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